Nozay-Redon

Mes étapes
KmsVilleHébergement
44 Loire-Atlantique
2626Nozay
13610BlanAccueil pèlerin
27236FégréacGîte de Fégréac
06 85 57 51 97
35 Ille-et-Vilaine
3RedonPerso
Accueil pèlerins : contacter les associations départementales pour les coordonnées
44: compostelle-bretagne.fr haltespelerines44.fr | 35: compostelle-bretagne.fr

Sur 3 jours, Gaby et moi allons parcourir 72 km pour relier Nozay à Redon. Cet exercice est un entraînement et en même temps un test sur nos capacités à entreprendre la marche vers Saint Jacques de Compostelle programmée un mois plus tard.

18-01-2022

Départ à 10h le 18 janvier 2022


Vay à midi

Déjeuner à clegreuc 

Le Gavre à 14h30

Arrivée à Blain à 16h

19-01-2022

Musée de Blain

Avec Madeleine,  notre première hôtesse pèlerin 

L'écluse de Saint-Omer de Blain

Une des écluses 


Sur le chemin 

Km 68

Guenrouet à 13h30

Le port de Guenrouet 

Après une étape de 35 Km, avec un peu de pluie, Nous voila arrivés au gîte de Fegreac

Tous les matins, nous prenons le chemin

20-01-2022


Le canal rejoint la Vilaine

Jeudi 20 janvier à 11 h, arrivée à Redon

L' Abbatiale Saint Sauveur à Redon

Chloé et Thomas avec Gaby et François à Redon

21-01-2022

1er jour : 25 km

2ème jour : 35 km

Bilan des 3 jours

24-01-2022

Blain 18 janvier 2022

Nous sommes arrivés à notre première étape à Blain après une marche de 22 ou 25 km. Partis à 10 h de Nozay, nous avons traversé le bourg, puis nous avons suivi le chemin du sel vers Vay. Le sel venait des salines de Guérande et était dirigé vers Paris sur cette route au faîte du relief.

A Vay, le boulanger nous a ravitaillé en pain et en dessert. Un peu plus loin, une table de pique-nique nous a accueilli pour notre déjeuner devant l’étang de Clégreuc. L’endroit est idyllique, mais le froid a fini par engourdir le bout de nos doigts. Nous étions contents de nous remettre en mouvement pour nous réchauffer.

Une photographe ornithologue était sur place pour capter les mouvements des oiseaux avec un zoom de 40 cm. Et un ancien travailleur du BTP nous a donné quelques informations sur l’histoire du lieu. Les personnes rencontrées sont sympathiques et parlent volontiers de leurs activités.

Puis avec un peu d’émotion, nous rejoignions le chemin officiel de Saint Jacques de Compostelle qui vient de Marsac et descend sur Blain. Nous n’avons plus qu’à suivre les flèches jaunes représentant la célèbre coquille.

Au village du Gavre, le musée Benoist est fermé et les bistrots également. Nous visitons l’église très sombre. En suivant la voie verte, nous arrivons sur la commune de Blain. Nous nous sommes dirigés tout d’abord vers l’église qui était fermée et nous nous sommes requinqués au café à coté.

Le musée de Blain nous a présenté une collection de crèches du monde entier et une importante collection de fèves, la plus importante au niveau mondial peut-être. Au dernier étage, quelques représentations de l’histoire locale des années 1950.

Nous avons encore fait quelques courses pour être complètement autonomes pour le jour suivant, puis nous avons rejoins la maison de Madeleine, notre hôtesse accueil pèlerin, au pied du château d’eau.

Fégréac 19 janvier

Etape de 35 km de marche

Hier soir, nous avons donc partagé la soirée avec Madeleine, ancienne boulangère à la retraite. Elle nous a servi une soupe au cresson, des endives au jambon, différents fromages et une crème désert. Au petit déjeuner ce matin, petit pain aux raisins confitures maison rhubarbe … Nous voici donc bien rassasiés !

La conversation a porté sur le chemin, sur l’association des Amis de St Jacques, sur la documentation du chemin, sur notre chemin et sur les activités professionnelles des uns et des autres …

Ce matin, le réveil sonne à 7 h pour affronter cette longue étape. Nous quittons Madeleine un peu après 8 h et traversons la ville dans la nuit. Arrivé au canal, le jour se leve. Nous allons suivre ce canal jusqu’à la fin de notre périple de 3 jours.

Les kilomètres s’enchaînent facilement. De temps en temps, une écluse vient briser la monotonie du paysage. Nous croisons quelques cyclistes et quelques promeneurs, une dizaine sur toute la journée. Au début, nous marchons ensemble, puis séparément.

A 13h30, nous arrivons à Guenrouët pour la pause du déjeuner. Nous trouvons un banc devant les pénichettes du port, ce qui fait notre affaire pour faire honneur au menu : des sardines, un peu de fromage et une clémentine.

Nous prenons un café dans la cabane près du pont. Le jeune patron nous propose de remplir nos poches à eau gentiment. Pendant la matinée, j’avais vidé complètement les 1,5 litres de ma poche à eau. Je suis content d’avoir une réserve dans ma petite bouteille en plastique.

La dernière portion de route a été arrosée. Nous avons testé nos capes de pluie. Que ce soit Gaby ou moi, aucun n’a réussi à l’installer tout seul au-dessus du sac à dos. C’est donc un point à revoir. Il faudra qu’on puisse se débrouiller tout seul pour pouvoir affronter une forte averse quand nous n’aurons personne pour nous aider.

1 km avant d’arriver, j’ai appelé Ludovic qui joue à l’hospitalero du jour. Nous pouvons nous installer dans le gîte chauffé et commençons par une soupe aux champignons.

Nous disposons d’un bel espace cuisine, d’une salle d’eau et d’une chambre avec 3 lits. La vue en plein jour s’étend vers le canal qui se trouve à 30 m devant nous. Un bel endroit donc, qui serait aussi une belle destination de vacances un peu ternie par la proximité d’une route rapide qui passe sur le pont. Mais ce soir, avec la porte fermée, nous passons une soirée tranquille.

Au menu, des pâtes avec une boite de sardines qui a donné son huile pour faire un peu de gras, avec du fromage rapé. Et du saucisson, du fromage et un fruit. Et de l’eau du robinet pour la partie liquide. C’est un peu succinct, mais nous nous rattraperons plus tard.

Pour demain matin, nous avons un peu de pain, des sachets de thé et de café et quelques quartiers de vache qui rit. Il y a bien encore du saucisson et du pâté, mais nous n’en sommes pas là.

Gaby m’initie au jeu du pendu. Son mot à trouver était aventurier et le mien Roncevaux, des symboles de nos rêves.

Réveil prévu à 7 h pour pouvoir partir à 8 h 30 et être chez Thomas et Chloé à 11 h 30 pour partager le déjeuner.

Jeudi 20 janvier

Même si ce n’est qu’une petite étape, nous sommes débout à 7h. Après le petit déjeuner, les rangements et le nettoyage, nous sommes en route un peu après 8 h.

Le jour se lève et éclaire le chemin de hallage parsemé de flaques d’eau. Quelques colverts font une première ballade matinale. Un beau ragondin fend l’eau et s’éloigne de notre rive.

Le canal est rectiligne sur de très longs biefs avant de partir à la rencontre de la Vilaine. Nous profitons des lignes droites pour réviser le chant du pèlerin. Tous les matins, nous prenons le chemin...

Quelques appels téléphoniques viennent perturber la quiétude et annoncent le retour de la civilisation. Les maisons redonnaises apparaissent petit à petit. Sur le pont de la Vilaine qui sépare la Loire-Atlantique de L’Ille-et-Vilaine, le téléphone capte notre bonheur d’avoir réussi à atteindre notre objectif.

Certes, nous sommes un peu fatigués, mais sans excès. Quelques petites douleurs ont bien fait leur apparition passagère. Pour Gaby, il faudra quand même repasser devant le corps médical pour vérifier une douleur dans le dos.

Pour partir serein pour de bon à la mi-février, il nous faudra encore insister sur l’optimisation du sac à dos et gagner du poids pour ne pas dépasser les 8 kg tout compris en écartant tout ce qui n’est pas absolument indispensable.

Thomas est devant ses fourneaux quand nous arrivons à sa maison. Quand le travail a libéré Chloé, nous partageons le déjeuner et la galette. Gaby est le roi du jour. Puis dispersion générale, chacun étant appelé à d’autres activités.

Pour Gaby et moi, la voiture nous ramène au point de départ en 3/4 heure alors que nous avons marché pendant 3 jours. 

François

PS : Gîte de Fégréac, 06 85 57 51 97, 14,60 € par personne en 2022